"Such a beautiful lie to believe in" 30 Second to Mars

CHAPITRE 3
Tout allait pour le mieux, j'avais retrouvé confiance en moi et puis d'un seul coup: BAM Haha: l'amour arriva, tout mignon tout beau. On pourrait en parler durant des heures mais disons seulement qu'après avoir connu ce qui ressemble au bonheur complet, la douleur est revenue à la charge. Une douleur que je ne connaissais pas encore mais qui m'est si familière à présent. Cette douleur constante que l'on ressent à l'égard d'un manque d'une personne chère à nos yeux. Je la connais à présent dans les moindre détails et le plus triste est que je finie par m'y habituer. On dit souvent que l'amour rend aveugle, et bien c'est la triste vérité. Oublier la douleur en pensant à l'être aimé, sorte de contradiction puisque c'est lui-même qui génère ses deux sentiments. Il n'empêche que quand l'espoir est là, c'est lui qui prime sur tout autre état d'âme mais c'est aussi celui qui fait le plus mal et pour cause: C'est un espoir perdu.
Son silence me glace
Ses paroles me blessent
Mais toujours cette attirance
Vers lui, vers la souffrance
Je sens mon c½ur faiblir
Noyée dans mes larmes
Apparaît alors un sourire
Mêlant pour lui haine et passion
Il est ma drogue mon obsession
Le sujet de toutes mes émotions
Devant lui je suis en admiration.
Ses paroles me blessent
Mais toujours cette attirance
Vers lui, vers la souffrance
Je sens mon c½ur faiblir
Noyée dans mes larmes
Apparaît alors un sourire
Mêlant pour lui haine et passion
Il est ma drogue mon obsession
Le sujet de toutes mes émotions
Devant lui je suis en admiration.
Plus le temps passe et plus la douleur se fait ressentir. Je me vois replonger dans le chaos. J'essaye de m'en sortir, en vain. L'amour est là, dans mon c½ur et y reste bien accroché. Je ne sais plus quoi faire, je ne sais plus quoi penser, si je dois me laisser aller ou au contraire tout oublier. Ah oui, le fait est que vouloir oublier est une épreuve très difficile..C'est bête.. Tirailler entre le c½ur et la raison, lequel écouter ? On ne peut sans doute pas choisir, seul le temps est capable de nous le dire, il faut donc attendre. Attendre que le temps passe, attendre l'avenir. Mais peut-être ne viendra-t-il jamais ? Trop de questions sans réponses, je me laisse sombrer petit à petit dans le néant en ne pensant à rien d'autre qu'à cette douleur, bien présente malgré l'habitude, et toujours à la même personne...
Je ne sais plus, je ne sais pas,
Si je peux encore croire ou pas.
Deux idées se disputent en moi,
C'est comme l'ange et le démon :
Pure contradiction.
Je ne sais plus quoi penser,
Je suis perdue, je suis paumée.
En voulant chercher le bonheur
J'ai encore attiré le malheur,
Seulement je ne peux plus reculer,
Je me suis que trop attachée.
C'est un mal pour un bien,
Je souffre en étant à ses côtés
Et je l'aime à en crever.
Je n'avais plus peur de rien
Maintenant j'ai peur de le perdre,
Et il s'en va petit-à-petit
Me laissant seule ici.
Si je peux encore croire ou pas.
Deux idées se disputent en moi,
C'est comme l'ange et le démon :
Pure contradiction.
Je ne sais plus quoi penser,
Je suis perdue, je suis paumée.
En voulant chercher le bonheur
J'ai encore attiré le malheur,
Seulement je ne peux plus reculer,
Je me suis que trop attachée.
C'est un mal pour un bien,
Je souffre en étant à ses côtés
Et je l'aime à en crever.
Je n'avais plus peur de rien
Maintenant j'ai peur de le perdre,
Et il s'en va petit-à-petit
Me laissant seule ici.
C'est peut-être ce qu'il me fallait. C'est même surement ce qu'il me faillait. Encore un peu perdue, je repense encore à tous les bons moments que j'ai eus malgré tout, enfin, ceux-ci sont vite confrontés à la réalité. Son visage et ses paroles sont en train de s'effacer, l'espoir que j'avais aussi. Tous ces mots se retournent contre moi et me font l'effet de couteaux plantés en plein c½ur. Le temps a enfin parlé.
Le temps passe, et à une vitesse
Et nos conversations qui s'enchaînent,
Des éclats de rire qui raisonnent
Quand soudain des larmes apparaissent.
Et nos conversations qui s'enchaînent
Nos délires dont jamais je me lasse.
Quand soudain des larmes apparaissent,
Fausses pensées et terrible peine.
Nos délires dont jamais je me lasse,
Et une âme en totale ivresse,
Fausses pensées et terrible peine :
La réalité reprend les reines.
Et une âme en totale ivresse
Envahit par la tristesse
La réalité reprend les reines
Sur ces belles rêveries soudaines
Achevant mon âme
De sa tranchante lame
Laissant s'échapper tout espoir
D'un jour pour moi t'avoir
Et nos conversations qui s'enchaînent,
Des éclats de rire qui raisonnent
Quand soudain des larmes apparaissent.
Et nos conversations qui s'enchaînent
Nos délires dont jamais je me lasse.
Quand soudain des larmes apparaissent,
Fausses pensées et terrible peine.
Nos délires dont jamais je me lasse,
Et une âme en totale ivresse,
Fausses pensées et terrible peine :
La réalité reprend les reines.
Et une âme en totale ivresse
Envahit par la tristesse
La réalité reprend les reines
Sur ces belles rêveries soudaines
Achevant mon âme
De sa tranchante lame
Laissant s'échapper tout espoir
D'un jour pour moi t'avoir
Le temps est passé, son visage s'est effacé ; mais l'amour est coriace et refait surface. Et moi je suis trop faible, je retombe dans le piège... L'amour n'a pas changé ses habitudes, tout est comme avant : un petit temps de bonheur et puis vient la douleur. Je le savais, pourtant j'en suis retourné au point de départ, au bord de cette chute vers la vérité. A croire que la vie est une interminable boucle de répétition ; ou est-ce l'amour qui a gagné et me condamne à subir ses horreurs encore et encore ? Telle est la question. Le fait est que je n'arrive pas à m'en sortir, mon c½ur est comme prisonnier de ce sentiment.
L'amour et la confiance.
On finit toujours pas en avoir mal,
C'est devenu banal.
Toutes ses paroles
Sonnant telle une belle mélodie,
Elles ont pris leur envol.
Elles ont détruit
Des c½urs manipulés
Par de fausses sincérités.
Ils y avaient déjà goûté
Mais, voulaient retenter.
L'amour est un poison,
La confiance est son alliée.
Ensemble ils gagneront
Ces c½urs abîmés,
Se lassant déjà
De cette douleur
Qu'ils connaissent sur le bout des doigts.
On finit toujours pas en avoir mal,
C'est devenu banal.
Toutes ses paroles
Sonnant telle une belle mélodie,
Elles ont pris leur envol.
Elles ont détruit
Des c½urs manipulés
Par de fausses sincérités.
Ils y avaient déjà goûté
Mais, voulaient retenter.
L'amour est un poison,
La confiance est son alliée.
Ensemble ils gagneront
Ces c½urs abîmés,
Se lassant déjà
De cette douleur
Qu'ils connaissent sur le bout des doigts.
Son corps explique l'histoire,
A présent seule dans le noir.
Son vrai visage refait surface ;
La vérité ne s'efface.
Il faut l'affronter, elle le sait
Seulement elle aimerait la changer.
Toute la journée elle en rêve,
Imagine, construit, s'émerveille...
Que d'illusions à jeter à la corbeille.
Tout allait bien et tout s'achève.
Can we change the reality?
Her body tell the story.
©A présent seule dans le noir.
Son vrai visage refait surface ;
La vérité ne s'efface.
Il faut l'affronter, elle le sait
Seulement elle aimerait la changer.
Toute la journée elle en rêve,
Imagine, construit, s'émerveille...
Que d'illusions à jeter à la corbeille.
Tout allait bien et tout s'achève.
Can we change the reality?
Her body tell the story.
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" 'Cause I say what you can't, And I do what you won't " Halestorm

CHAPITRE 4:
„Can we change the reality?“ Of course we can. Le temps c'est de la patience, le tout c'est de savoir attendre. La preuve, avec le temps les sentiments partent, et je sais de quoi je parle! Le seul sentiment qui règne en ce moment est la haine. Oui, la haine. L'amour a commis une erreur, les répétitions ont bugué et la réalité a fini par se montrer bien plus tôt que prévue. Ce fut un tel choc que l'amour n'a pas résisté, mon c½ur a fini par exploser faisant ressortir toute cette haine accumulée en moi depuis le début. Bon, si vous en êtes arrivés là, vous devez sûrement vous dire que je suis trop conne, que ce n'est pas possible, que c'est complètement débile comme histoire.. Vous avez peut-être raison, mais cette histoire est bien réelle et aussi futile soit-elle, je me devais de la partager.
Accro, détesté. Il n'y a qu'un pas tu sais
Un seul faux pas et ça part en fumée.
Meurtrit, détruit puis reconstruit
Mon c½ur te déclare la guerre
Mc, descends de ton paradis
Et dis bonjour aux flammes de l'enfer
Car t'y finiras ta vie.
Tu voulais jouer à ce jeu :
Voilà comment maîtriser le feu !
Burn Motherfucker, burn.
Un seul faux pas et ça part en fumée.
Meurtrit, détruit puis reconstruit
Mon c½ur te déclare la guerre
Mc, descends de ton paradis
Et dis bonjour aux flammes de l'enfer
Car t'y finiras ta vie.
Tu voulais jouer à ce jeu :
Voilà comment maîtriser le feu !
Burn Motherfucker, burn.
Pendant ce temps, je commence aussi à prendre conscience de la vie autour de moi pour finalement remarquer que la réalité est aussi celle que je viens de vivre : Une vie bercée d'illusions et de mensonges. L'amour fait donc parti de la réalité. Je décide d'observer ses êtres et d'essayer de les comprendre, en vain. Ce monde me fascine autant qu'il me dégoûte, il est tellement contradictoire. A la vue de ce monde, je constate aussi que je ne suis pas à ma place, ou plutôt, que je ne suis toujours pas à ma place. Mes souvenirs reviennent, je viens de terminer la boucle et me retrouve au début, là où tout a commencé. Le monde n'a pas changé d'un pouce, toujours en train de dénigrer ce qui ne le lui ressemble pas. Son esprit est fermé et se cache derrière un masque pour jouer le rôle du parfait. Il ne sert donc à rien, au final, de chercher le bonheur puisqu'il n'existe pas ; il faut simplement que je sois forte pour pouvoir l'affronter.
Comme une feuille en automne,
Elle devient alors monotone.
Elle a connu la joie, la chaleur
Mais vient toujours la douleur.
Chaque désir, chaque sourire
S'efface et fait souffrir.
Elle se demande si le bonheur
Rime toujours avec douleur,
Mais au fond, est-il accessible ?
She tries to be happy but the pain stay...
Je suis une extraterrestre
Aux yeux de ces spectres.
Me pensant extraordinaire
Je fais peur à l'ordinaire,
Et leurs esprits fermés
Comme on ferme une porte à clefs.
J'effraie cette société
Par trop de liberté.
Suis-je d'un autre monde
Ou, dans un autre monde ?
Je me sens seule parfois,
Incomprise en tout cas.
I feel alone sometimes.
Elle devient alors monotone.
Elle a connu la joie, la chaleur
Mais vient toujours la douleur.
Chaque désir, chaque sourire
S'efface et fait souffrir.
Elle se demande si le bonheur
Rime toujours avec douleur,
Mais au fond, est-il accessible ?
She tries to be happy but the pain stay...
Je suis une extraterrestre
Aux yeux de ces spectres.
Me pensant extraordinaire
Je fais peur à l'ordinaire,
Et leurs esprits fermés
Comme on ferme une porte à clefs.
J'effraie cette société
Par trop de liberté.
Suis-je d'un autre monde
Ou, dans un autre monde ?
Je me sens seule parfois,
Incomprise en tout cas.
I feel alone sometimes.
Je continue tout de même à observer ce monde et découvre avec peine toutes les horreurs, jugements et associations qu'il peut faire sans forcément connaître la ou les raisons pour lesquelles une partie de la terre est différente. Mais si cette partie est si différente, c'est précisément parce qu'elle a compris comment la vie fonctionne et qu'elle n'est pas d'accord avec celle-ci. Les autres, quant à eux, ont peur de voir la réalité en face et préfèrent donc garder leur masque et continuer de faire semblant, de faire comme si de rien était en se fondant dans la masse pour ne surtout pas être rejeté, car s'il y a bien une chose que l'homme a horreur par-dessus tout est le fait de se retrouver à l'écart. Il faut croire que je commence à bien le cerner... Et en attendant, je tente également de savoir qui je suis réellement. Je sais que je suis différente, je l'ai compris depuis bien longtemps mais cela ne me suffit pas, ne me suffit plus. J'ai besoin de savoir quels sont mes objectifs, de connaître mes limites pour pouvoir tracer mon chemin à travers cette tempête qu'est la réalité.
Cette impression dans leur esprit :
Bizarre, tristesse, laideur.
Solitude, souffrance, noirceur.
Tous ces mots, ces images ils renient,
Oubliant d'ajouter leur peur
D'êtres qu'ils ne connaissent que d'extérieur.
Et moi je la perçois autrement.
Plutôt quelqu'un de rêveur,
Qui s'imagine un monde meilleur.
Une personne qui comprend
Qu'être soi c'est être différent.
Le soleil brille, réchauffe.
Les rires raisonnent.
Tous s'amusent, flânent.
Un sentiment de gaieté dans l'air,
Et cette fille, assise par terre
Isolée de cette foule et l'air rêveur.
Elle s'imagine un autre monde,
Un petit coin de bonheur.
Transportée par la musique elle s'évade,
Préférant vivre dans ses rêves
Et laisser tous ces gens
Ensemble faire semblant.
Dreaming is better than lying.
Bizarre, tristesse, laideur.
Solitude, souffrance, noirceur.
Tous ces mots, ces images ils renient,
Oubliant d'ajouter leur peur
D'êtres qu'ils ne connaissent que d'extérieur.
Et moi je la perçois autrement.
Plutôt quelqu'un de rêveur,
Qui s'imagine un monde meilleur.
Une personne qui comprend
Qu'être soi c'est être différent.
Le soleil brille, réchauffe.
Les rires raisonnent.
Tous s'amusent, flânent.
Un sentiment de gaieté dans l'air,
Et cette fille, assise par terre
Isolée de cette foule et l'air rêveur.
Elle s'imagine un autre monde,
Un petit coin de bonheur.
Transportée par la musique elle s'évade,
Préférant vivre dans ses rêves
Et laisser tous ces gens
Ensemble faire semblant.
Dreaming is better than lying.
©